Ptit vélo contre vents et marées
Petit bilan d’un mois de vélo dans le plat pays breton:
Allez en vélo au boulout c’est bon pour la santé !
Voila qui pourrait être un beau message du gouvernement, avant de proposer une prime pour l’utilisation de ce véhicule non polluant, plutôt que d’encourager les gens à s’empater en allant à la boulangerie au volant de leur voiture catalytique.
Mais là n’est pas vraiment l’objet de ce bilan, et je me recentre pour résumer la situation. C’est l’été en Bretagne, et si je ne me sors pas les doitgs pour aller en vélo au boulot maintenant, je ne trouverai jamais le courage plus tard. Voila en gros ce que je me suis dis il y a un mois et depuis j’ai pris presque tous les jours mon “solex débridé” pour aller au boulot. Ca donne la pêche le matin (passée la première semaine ou on arrive en sueur), et ça coupe la journée le soir pour se sortir du travail, encore mieux qu’un petit pétard.
Jusqu’ici tout va bien, mais il y a un hic, c’est la Bretagne. Un temps pire qu’au Mans, c’est donc possible. Il pleut presque tous les jours, mais les grosses gouttes alternent joyeusement avec les éclaircies donc il faut parfois se dépécher de rentrer.
La première fois que je me suis pris une grosse averse, ça a été un peu comme un baptême, je l’ai plutôt bien pris après un bon vin chaud. Maintenant, je ne sors plus sans mon pancho de pluie, et fait fi de l’eau et de la rouille qu’elle entraîne.
Par contre, il y a bien pire ennemi que la pluie pour les valeureux cyclistes, un ennemi par trop souvent encensés des hollandais (patrie comptant pourtant de nombreux amateurs des 2 roues), le vent.
Le putain de vent !!
Un vent qui tourne avec le soleil, parce que quand je l’ai de face le matin, je sais que je l’aurai aussi de face le soir en rentrant, et pour l’instant je ne l’ai eu que de face.
Si quelqu’un a un truc autre que de coller la tête sur le guidon les jours de tempête … je suis preneur.
Et pour ce qui est de la chute, il n’y en a pas … et tant mieux !