
Prolongations
J’aurais pu vous parler de football, mais la n’est pas mon propos.
C’est l’hiver bien avance sur la plaine du Rhein cote allemand, la Foret-Noire, resplendissante de verdure sous le soleil estival, a laisse la place a une pinede gigantesque, sombre et inquietante, qui n’hesite pas a s’envelopper d’une echarpe de brume comme pour nous avertir de nous proteger des premiers frimas.
Le temps est grisonnant, les chaussettes-s(c)andales ont disparu au profit des bottines en cuir doublees fourrures de lapine, les tatouages camoufles sous les doudounnes, les poitrines au chaud sous les pulls a cols roules, et les strings preferent aux juppes courtes d’antant les jeans et les pantalons protecteurs. Les jeunes filles n’eclatent plus de rire dans les rues preferant cacher leur paroles derriere leur cache-col en laine.
A la mise en garde telephonique de Doc’ Dave sur l’eloignement, je prends le defi.
Je viens de resigner pour six mois supplementaires.
En attendant plus, vous etes toujours les bienvenus nach Schleuland pour me payer une petite visite. Je ne vous promets pas les soirees les plus chaudes du continent, seulement Apfelkuchen, grogs, et autres schnapps qui vous revigorrent le corps, rechauffent les esprits, et desinhibent la libido.
Je propose la plus belle vue de Freiburg aussi : ca se passe au Kagan, un bar select que j’apprecie ; ca se trouve ===> LA. Vous me croirez jamais si je vous dis que la vue est impressionnante !