
Premier rateau
Et oui,ce matin, j´ai pris mon premier rateau péruvien …
Voila en gros l´histoire.
Un peu avant 9h, alors alors que j´arrivais au centre en bon travailleur je l´ai apercue de loin. Jusque la pas d´enflamme, je me dis “des loins d´etre belle, j´en ai déja vu”. Mais quand meme j´étais accompagnée de cette petite intuition masculine qui me trompe rarement.
Arrivé a quelques metres d´elle, je comprends que j´ai face a moi
une de ces filles a la beauté rare et pourtant offerte sans
amertume a la vue de tous. 100% amazone. Bien bronzée, une silhouette
digne d´etre dessinée sur un pot de yagourt, deux yeux d´ébene qui
lui suffisent a te parler pendant des heures de choses que tu n´avais jamais ressenties, et un décolleté a peine trop relevé par un wonderbra
completement inutile, si ce n´est pour surprendre dans la perfection de ce corps et de ce visage.
Sur ce chemin de terre encore humide de la pluie de la nuit, avec
sa robe de cérémonie des oscars a la couleur de sa peau café, on
lui aurait facilement remis le 12e oscar comme meilleur espoir féminin si elle avait joué le role d´une elf qui revenait du club med dans le seigneur des anneaux.
Et puis, vu que nous marchions l´un vers l´autre, nous nous sommes croisés et mon sourire a eu un léger écho dans ces yeux a peine effarouchés.
Arrivé au centre, j´ai pris mon rateau et je suis allé balayer les feuilles mortes parce qu´aujourd´hui, c´était le jour mensuel de “jardinage” collectif.
Les feuilles mortes se ramassent a la pelle, et quand elle brule ca pue.
Amis poetes, vive la jungle