Archive for the 'La FeSSe' Category

Elle est belle la science

Thursday, September 15th, 2005

On savait plus ou moins que la carte à puce était l’invention de fumeurs de pétards …
Shcrodinger était parti à la montagne pour se reposer avec sa maitresse, avec l’autorisation de sa femme, est c’est à l’issue d’un episode érotique fulgurant et tardif qu’il a écrit l’équation de Schrodinger.
Dans ces conditions, faut-il vraiment se tuer au bureau pour faire avancer la science ?

Laura

Monday, December 13th, 2004

Au hasard de mes péréginations internautiques depuis mon abonnement à Noos, j’ai redécouvert une part cachée et souvent sous-estimée du cinéma italien. Ce fut d’ailleurs la dernière grande heure du cinéma italien avant effondrement dans les 80’s. Je veux bien sûr vous entrenir du temp magique du soft européen qui balada ses starlettes dénudées de la Thailande à l’Afrique en passant par Hong-Kong. De cette époque glorieuse que j’ai appris à connaître en observant dans ma vingtaine triomphante la petite lucarne sur la sixième chaîne le dimanche, je conserve le souvenir de Laura Gemser à la carrière si atypique.

Laura!!

Laura a fait ses premières armes en devenant Emmanuelle Black après une émouvante scène de massage dans “Emmanuelle 2″. Emmanuelle Black eut beaucoup de chances et beaucoup d’épisodes (dont les noms feraient pâlir d’envie les créateurs de la septième compagnie ou des gendarmes) et me fit découvrir de nombreux paysages et contrées ainsi que diverses cultures qui ont fait de moi ce si avisé citoyen du monde:

Emmanuelle sur l’île tabou
Emmanuelle à Bangkok
Emmanuelle en Amérique
Emmanuelle et les filles Madame Claude
Black Emmanuelle, White Emmanuelle
Emmanuelle et les nuits pornos
Emmanuelle et les derniers cannibales
Emmanuelle autour du monde
Soeur Emmanuelle => je ne l’ai malheureusement pas vu et ne peux vous en faire un compte-rendu qui pourrait enlever tous les soupçons que nous pourrions avoir sur le contenu de ce film
Emmanuelle à la campagne
Emmanuelle la séductrice
Emmanuelle, reine de Sabah
Les nuits érotiques des morts-vivants
Divine Emmanuelle
Emmanuelle en enfer
Emmanuelle, reine du Désert
Emanuelle s’échappe de l’enfer

Laura Gemser était la muse de Joe d’Amato, cher Joe dont le style inimitable allait donner naissance au “soft-gore”, un mélange d’érotisme soft et de fantastique gore. Ainsi on vit la belle Laura se compromettre dans les bras de cannibales dangereux et autre monstres dégoulinants de sang. Cet homme productif sortait en moyenne 10 films par an (sur sa carrière, il dirigea 184 films) et fut l’un des acteurs principaux de cette scène très active qui imposa les canons du soft. Curieusement, Michael Landon (Charles Ingalls si vous préférez) vient chercher Laura Gemser pour tourner avec Priscilla Presley dans un film nommé “Love is forever”. L’histoire ne semble pas avoir retenu ce chef d’oeuvre.

Laura dans la rivière

La chose la plus étonnante dans ce type de films est aussi la mise en scène des populations locales. Entre deux scènes, on avait le droit de découvrir des coutumes locales (danses, chants, bouffe, considérations politiques de l’époque), et je me suis toujours demandé si ceci avait pu permettre l’essor du tourisme vers le tiers-monde…

Le genre déclina avec l’arrivée de la VHS et la fin des cinémas érotiques laissant à l’humanité de bien curieux objets cinématographiques synonymes d’une insouciance créative d’une époque qui reste inégalée dans le genre…

Les rales du rut

Monday, June 28th, 2004

Je ne vais pas me lancer dans un grand débat mais je trouve ça trop facile la chauffe à base de piercing et autres tattoos et ça m’agace …

Un conseil donc, soit fort mon Vince (pas trop quand même, c’est l’été) !

On me l’avait déjà fait le coup du piercing dans la langue, j’étais jeune et j’ai pas craqué (en 1995). J’ai pas craqué non plus en équateur sur les 5 piercings (langue, doigts, sourcils, téton droit, et … ) qu’une charmante jeune fille a essayé de me vendre un soir d’ivresse, avant ma cure du temps où j’étais encore toxico.

Bref, tout ça pour dire que c’est pas mieux pour embrasser que pour boire du yop, et que depuis ‘the pillow book’, je préfère la peinture aux tatouages. Comme disait Hervé Christiani, faut pas se laisser éblouir par les néons du manège.

Vous ne l’aurez sans doute pas compris mais ma dernière idole reste donc Rocco (Hervé aussi mais dans un autre registre), au top sans tattoo ni piercing, un homme simple: l’efficacité sans artifice.

Je reste donc un simple fan des tétons qui pointent comme seule déflagration corporelle et des poils blonds qui s’enfoncent aux creux des reins ou qui brillent dans un décolleté.

Gilou, take more

Langue allemande

Monday, June 28th, 2004

Pulp Fiction, dans le role de Trudi (Rosanna Arquette) : Lady D ;
dans le role de Vincent Vega (John Travolta): Vinz ; Dialogue traduit de l’allemand, bien sur.
Discussion de dimanche matin, une clope au bec :
Vinz : Je pensais que ton piercing sur la langue etait plus profond ; tu as deux (je cherche dans le dictionnaire comment on dit trou … oups c’est pas classe) sur la langue ?
Lady D. : Nein, j’en ai qu’un seul, mais tu sais, c’est sympa le piercing sur la langue pour embrasser … et pour autre chose.
V. : (attere, genre jeune biche effarouchee) Est-ce que j’ai bien compris ???

Je ne suis qu’un homme

Tuesday, June 15th, 2004

Depuis mon arrivee en Schleuland, je loge dans une “Penzion” : la pension de Frau Kuri. Frau Kuri est tres symtathique, elle m’amene le cafe tous les matins avec son sourire et son habituel “Der Kaffee kommt, Bittesehr” et tous les matins, je reponds invariablement “Dankesehr”. Bien sur, mon niveau d’allemand ne me permet pas de discussion elaboree, mais j’ai deja bien progresse et Frau Kuri me raconte ses week-ends, ses peripeties quotidiennes, et me renseigne sur les coutumes locales.
Mais, depuis que j’ai appris, puis vu de mes propres yeux que Frau Kuri avait une fille, je progresse en allemand de maniere vertigineuse : apres avoir evite sa voiture en roller et avoir echange quelques regards au petit dejeuner, Diana, la fille en question, m’a invite pour une “Uberraschung” (une surprise). Mais laissez-moi, vous raconter cela.
Devant la morosite de la seconde periode d’Italie-Danemark, quelques coups legers virent tinter a ma porte ; je me doutais bien que c’etait elle, ce dont je ne me souvenais pas c’est que ses yeux etaient si bleus et si grands, ses jambes etaient si fines et si legerement vetues d’une juppe si courte. Bien sur, quand on vous propose d’aller n’importe ou en si charmante compagnie, vous acceptez d’aller au bout du monde, meme si Frau Kuri et la petite soeur Lena sont presentes.
J’ai donc ete invite au restaurant grec, puis au bar d’un hotel du parc d’attraction du coin pour une soiree chaleureuse ou j’ai du m’employer a parler la langue de Karl Marx. Heureusement, il reste des expressions qui ne necessitent pas de paroles pour etre comprises.
Et quand vient l’heure de la derniere cigarette partagee sur le pas de la porte, que les baisers d’au revoir trainent sur ma joue en direction de mes levres, que son regard profond se noie dans mes yeux hagards, que son soupir se fait languissant, que mes mains tremblent pour eviter sa peau, que son corps in(can)decent n’en finit pas de me bruler l’esprit, il faut etre responsable, mentalement fort, et respectueux.

Elle a vingt-et-un ans a la limite, j’en ai vingt-huit.
Elle est irresistible et je suis celibataire depuis trop longtemps.
Chers lectrices, cher lecteurs de LVDU/LADA, pardonnez-moi de vous dire si cruement la verite.
Je ne suis qu’un homme avec une putain de morale et des principes a la con :
j’ai dormi seul avec mon desespoir.

P.R.O.F.S.

Monday, June 14th, 2004

Madame Martin-Delhez (professeur à l’ULG de Marne la Vallée) rappelle à son amphi que le lendemain aura lieu l’examen de mécanique.
Elle leur précise qu’aucune absence ne pourra être tolérée,sans motif sérieux, du type accident, grave maladie ou décès d’un proche…
Au fond de l’auditoire Stéphane Lefebour, un jeune rigolo, demande alors:
” Et en cas de très grande fatigue pour activité sexuelle débordante ? “
Tout l’auditoire éclate de rire. Quand le silence est enfin rétabli, Madame Martin-Delhez sourit à l’étudiant et lui répond doucement : ” Vous écrirez avec l’autre main… “