La vie des uns, l’avis des autres

Ca ete week-end grand ecart : de Herbolzheim a Paris, du Stade de France (PSG-la Berrichonne oblige) a l’expo Joan Miro a Beaubourg (que je conseille), du pique-nique rate dans une salle a manger (a cause de la pluie) au resto marocain dans le Marais (Tadjine poulet pruneau amande), de la Compagnie Creole a Niagara.
Plein de soleil dans les yeux, plein de filles dans les rues, Gilou qui m’a raconte ses exploits shamaniques, Manu et Gloria pour l’accueil, Jeff pour la deconne, mon Papa au match ! Ca fait du bien pour l’expatrie que je suis, de revoir la France telle que je l’ai laissee et de picoler du rouge avec quelques amis.
Merci a vous tous ca m’a fait du bien, meme le retour en train a ete simple et agreable (spezial dedikaze au nouveau wagon TEOZ de l’Hassan Seheff).

Et par dessus tout, il y a le souvenir du regard de Sonia …

Nach Schleuland, le plus dur c’est la langue, comprenez-moi bien, parler l’Allemand.
J’ai de bons professeurs, qui sont au nombre de trois : les serveurs du Kebab du coin. Si une chose ne change d’un pays a l’autre, c’est les vendeurs de Kebab, d’abord, ils disent bonjour, ensuite il te demande ce que tu veux en un seul mouvement de tete (generalement de bas en haut), puis vient le moment de la sauce (”Sauce ?”). Apres une delectation, non moins meritee, l’heure de l’addition a sonne, et le merci final. Le porte-publicite devant le Kebab du coin est exactement le meme que celui du “Sea Night Fast Food” (rue du port, Le Mans), meme pas depayse !
Grace a eux, j’ai rajoute trois mots a mon vocabulaire allemand : oignon, epinard, et fromage. C’est deja beaucoup.
Maintenant il va falloir satisfaire d’autres necessites autrement plus perilleuses, qui recquierent une dexterite linguale des plus souples : commander dans un resto chinois.
Allez, Aux Fines Herbes !
PS: le meilleur moment de mon sejour est, pour l’instant, le retour de monnaie des serveuses : elles vous rendent la monnaie avec les yeux fixes au fond des votres … c’est indecent et tres genant, j’adore !

Bon, un premier bilan à chaud s´impose…
J´ai quitté la ville de Tarapoto hier, laissant derrière moi avec certes des regrets tout un lot de belles amazones, des shamanes en pleine investigation et des psychologues qui vomissent à ta place durant les sessions d´ayahuasca.

Dur dur de faire un bilan dans ces conditions donc.
Je peux quand même vous dire que cette expérience vaut bien tout ce que j´avais essayé jusque là, en terme de substances psychoactives. S´en suit quelques bonnes résolutions, que je n´aurai jamais osées prendre un 31 décembre avant minuit.
Fini donc les pétards, au risque de ne plus aimer le reggae
(j´ai déjà en stock une version rapide de la terre est pleine), ou alors dans quelques années.
Par contre, je continuerai à picoler sans honte, tant pis pour mon foi (il parait cependant que le shit abime plus le foi que l´alcool).
Je vais aussi attaquer le marché de l´emploi, en essayant de me rapprocher le plus possible de la musique.
On verra donc, mais pour l´instant je suis plutot motivé et prêt à essayer autre chose.
Voila, mercredi si tout va bien je poserai un pied sur le sol allemand, spécialement pour Vince, et j´enchaine sur notre beau pays, l´enfer de ses villes, qui me manque un peu je dois avouer.
Enfin, surtout vous les cocos, les canailles et autres pongistes du grand ouest.
Une grosse bise à toutes
Gilou

Bonjour amigos,

Je sors de 15 jours d’une Cure de Jus de Bouleau : Une plante dépurative bien de chez nous.Il n’est pas interdit d’avoir des relations sexuelles pendant la cure. Il n’est pas obligatoire de vivre dans la cabane au fond du jardin bien qu’on y passe un certain temps. Mais il n’est pas interdit de triper tranquille au toilette en pensant à notre Gilou National.

Bref, pour toi le jeune qui n’a pas peur du Jeûne (Pour les pouet du Diffa sound system), la cure de jus de Bouleau c’est le pérou à portée de chiotte. De l’exotisme, une expérience spirituelle et un soutient à l’agriculture biologique européenne à pas cher !

Signé Robert Smith
:eyeanim:
Piézo,bouleau,réso

Hier matin, alors que je dejeunais sur une jolie terasse avec vue sur la jungle. Un petit trublion est venu pertuber la tranquilite de l’instant.

Il s’agit d’un superbe perroquet bleu et jaune qui a debarque du toit, s’est pendu la tete en bas en s’accrochant a la goutiere. Moi ce spectacle m’a plutot emerveille mais apparemment ca n’est pas le cas des locaux car le serveur l’a chasse en ralant a coup de torchon, et m’a presente des excuses pour cette intrusion.

Notre ami bleute s’en est donc alle en courant sur le toit, d’un pas pas vraiment svelte, sans doute chercher quelque bouffe sur une terasse plus accueillante.

Ah, ils sont loin les chats de goutieres.

Et voila, bientôt une semaine que je suis à Tarapoto,
la ville à l´orée de la jungle.
Quelques premières impressions s´impose.
Ici, on est vraiment près de la jungle, je m´en suis rendu compte
en allant marcher à une petite 1/2 heures du centre où je vais
travailler. Plus moyen d´avancer en voiture. La ballade se continue
à pied, sur un petit chemin au milieu des arbres. Et puis la taille
des instectes aussi est un bon indice. Du cafard de la taille d´une
petite main, des sauterelles grosses comme des colibris.
Je vais pouvoir faire de la photo d´insectes sans même avoir à faire
de la macro.
Il fait chaud aussi, et ça a beau être la saison des pluies (je
croise les doigts car pour l´instant ca va), le soleil est
encore suffisamment présent pour rendre les corps moites.

Parlons en donc de ces corps. Bronzés à souhait.

Les hommes sont bien batis, proches de la terre qu´ils
doivent tous travailler ou avoir travaillé. Ils ont de
beaux corps athlétiques et fort, ce qui contraste pas
mal avec le reste du pays où on voit de tous mais pas mal
de bedonnant.

Et les femmes …
On m´avait dit, les femmes sont belles et chaudes à Tarapoto.
Pour ce qui est de la beauté, on ne m´avais pas menti. Pour ce
qui est de la chaleur, je n´ai pas touché, mais effectivement
il est rare de voir sur une femme plus d´habit que de peau.
Et là encore, ça contraste bien avec le reste du pays, surtout
la sierra, car les femmes ont de beaux corps, élancés, fins et
trop souvent bien formés.

Aye aye aye, dur d´être un Gilou qui doit s´en tenir à l´abstinence
thérapeutique dans ces conditions. Enfin c´est peut être mieux
comme ça (le singe vert Rémi).

Je vais quand même essayer d´illustrer mes dires en photos.

A suivre donc.