Archive for June, 2004

nouvelles catégories

Monday, June 28th, 2004

Après les teutons qui se pointent, je viens de rajouter une catégorie rien que pour notre henri michaud angevin, j’ai nommé le Dave.
En attendant de voir du Mauve, bon voyage mon Davo.

Les rales du rut

Monday, June 28th, 2004

Je ne vais pas me lancer dans un grand débat mais je trouve ça trop facile la chauffe à base de piercing et autres tattoos et ça m’agace …

Un conseil donc, soit fort mon Vince (pas trop quand même, c’est l’été) !

On me l’avait déjà fait le coup du piercing dans la langue, j’étais jeune et j’ai pas craqué (en 1995). J’ai pas craqué non plus en équateur sur les 5 piercings (langue, doigts, sourcils, téton droit, et … ) qu’une charmante jeune fille a essayé de me vendre un soir d’ivresse, avant ma cure du temps où j’étais encore toxico.

Bref, tout ça pour dire que c’est pas mieux pour embrasser que pour boire du yop, et que depuis ‘the pillow book’, je préfère la peinture aux tatouages. Comme disait Hervé Christiani, faut pas se laisser éblouir par les néons du manège.

Vous ne l’aurez sans doute pas compris mais ma dernière idole reste donc Rocco (Hervé aussi mais dans un autre registre), au top sans tattoo ni piercing, un homme simple: l’efficacité sans artifice.

Je reste donc un simple fan des tétons qui pointent comme seule déflagration corporelle et des poils blonds qui s’enfoncent aux creux des reins ou qui brillent dans un décolleté.

Gilou, take more

Langue allemande

Monday, June 28th, 2004

Pulp Fiction, dans le role de Trudi (Rosanna Arquette) : Lady D ;
dans le role de Vincent Vega (John Travolta): Vinz ; Dialogue traduit de l’allemand, bien sur.
Discussion de dimanche matin, une clope au bec :
Vinz : Je pensais que ton piercing sur la langue etait plus profond ; tu as deux (je cherche dans le dictionnaire comment on dit trou … oups c’est pas classe) sur la langue ?
Lady D. : Nein, j’en ai qu’un seul, mais tu sais, c’est sympa le piercing sur la langue pour embrasser … et pour autre chose.
V. : (attere, genre jeune biche effarouchee) Est-ce que j’ai bien compris ???

Mais pourquoi!!!

Friday, June 25th, 2004

Un peu déprime boulot en ce moment. Dans ce lieu fabuleux d’épanouissement scientifique et pédagogique qu’est le LIUM, en moins de deux jours, j’ai entendu que le Mossad était le responsable du 11 septembre (le fameux “complot international juif” a de beaux jours devant lui semble t’il) et que “l’éducation, c’est la régulation des masses. Si tu n’y crois pas, tu peux rentrer chez toi”. Moi qui avais cru toute ma vie que l’éducation c’était l’émancipation de l’individu…Heureusement que ce sont des concepteurs de logiciels éducatifs qui disent cela, on pourrait croire qu’ils n’y connaissent rien. Vivement les vacances…

Vacuum Cleaner

Thursday, June 24th, 2004

J’inaugure mon espace reserve, a savoir MA categorie a moi que vous pouvez pas me prendre paske vous etes pas nach Schleuland. Merci Gilou pour ce petit cadeau, juste retour de mon assiduite a LVDU/LADA. Comme j’ai recu de nombreux messages (bon bah, un seul en fait) me disant que les posts “Warme Wurze” etaient les bienvenus, je persiste.

Ah ! L’ete en Schleuland, les Frauen ne se laissent pas compter : deux rayons de soleil et vas-y que je suis sans manches, que je te raccourcis la mini-jupe, que je te montre mon piercing sur le nombril, et la tatouage dans le profond des reins. Ce n’est pas que pour me deranger, mais quand il fait vraiment chaud, ca deviend dur … si vous me passez l’expression. Rien de tel que se plonger la tete et le reste dans une eau temperee, pour calmer les ardeurs et profiter aussi du paysage qu’offre la Foret-Noire (dont je n’ai toujours pas vu la Klinik, seulement les infirmieres).
Avec Tonio, mon collegue italien, nous decidames d’aller a la piscine du coin, pour enfin decouvrir tous ces corps affriolants -denues de ces chaussures au gout des plus douteux comme seuls savent en porter les autochtones- en profitant du soleil et de l’apres-midi et en esperant secretement un rapprochement de leur cul-hum-ture du corps avec la notre (de culture, vous suivez ?).
Ah, la, la ! A peine arrives et deja, nous regrettons nos maillots de bains trop seyants pour une vision aussi paradisiaque de corps huiles, mouilles, bronzes, brulants. Bouillonnant interieurement, il m’a fallu un bon kilometre de brasse coulee pour meriter une pause et rejoindre Tonio dans sa sieste idyllique entouree de creature de reves. De notre oeil avide, nous avons souffert le martyr en esperant qu’une seule de nos naiades daignent nous regarder avec ne serait-ce qu’un brin de compassion. Le regard morne, les yeux rouges de chlore, la tete (et autre chose) basse, reniflant notre echec, nous decidames de repartir vers d’autres cieux moins clements.
J’ai oublie de vous dire que Tonio possede une Alfa-Romeo Spider (une decapotable un brin voyante et bruyante), et qu’en repartant, alors que nous devisions sur la relativite de la theorie du “vacuum-cleaner” aussi efficace que l’Alfa de Tonio, j’ai vu - de mes yeux vus - le regard envieux, la levre pendante, et l’oreille attiree (par la sonate de Getz/Gilberto) de ces demoiselles qui nous regardaient passer dans notre moyen de locomotion avec un interet non contenu.
Evidemment, nous les avons ignorees autant qu’elles nous ont snobees a la piscine, nous ne sommes pas des etres de peu …

Bon ok, il n’y avait que deux places dans l’aspirateur.

Je ne suis qu’un homme

Tuesday, June 15th, 2004

Depuis mon arrivee en Schleuland, je loge dans une “Penzion” : la pension de Frau Kuri. Frau Kuri est tres symtathique, elle m’amene le cafe tous les matins avec son sourire et son habituel “Der Kaffee kommt, Bittesehr” et tous les matins, je reponds invariablement “Dankesehr”. Bien sur, mon niveau d’allemand ne me permet pas de discussion elaboree, mais j’ai deja bien progresse et Frau Kuri me raconte ses week-ends, ses peripeties quotidiennes, et me renseigne sur les coutumes locales.
Mais, depuis que j’ai appris, puis vu de mes propres yeux que Frau Kuri avait une fille, je progresse en allemand de maniere vertigineuse : apres avoir evite sa voiture en roller et avoir echange quelques regards au petit dejeuner, Diana, la fille en question, m’a invite pour une “Uberraschung” (une surprise). Mais laissez-moi, vous raconter cela.
Devant la morosite de la seconde periode d’Italie-Danemark, quelques coups legers virent tinter a ma porte ; je me doutais bien que c’etait elle, ce dont je ne me souvenais pas c’est que ses yeux etaient si bleus et si grands, ses jambes etaient si fines et si legerement vetues d’une juppe si courte. Bien sur, quand on vous propose d’aller n’importe ou en si charmante compagnie, vous acceptez d’aller au bout du monde, meme si Frau Kuri et la petite soeur Lena sont presentes.
J’ai donc ete invite au restaurant grec, puis au bar d’un hotel du parc d’attraction du coin pour une soiree chaleureuse ou j’ai du m’employer a parler la langue de Karl Marx. Heureusement, il reste des expressions qui ne necessitent pas de paroles pour etre comprises.
Et quand vient l’heure de la derniere cigarette partagee sur le pas de la porte, que les baisers d’au revoir trainent sur ma joue en direction de mes levres, que son regard profond se noie dans mes yeux hagards, que son soupir se fait languissant, que mes mains tremblent pour eviter sa peau, que son corps in(can)decent n’en finit pas de me bruler l’esprit, il faut etre responsable, mentalement fort, et respectueux.

Elle a vingt-et-un ans a la limite, j’en ai vingt-huit.
Elle est irresistible et je suis celibataire depuis trop longtemps.
Chers lectrices, cher lecteurs de LVDU/LADA, pardonnez-moi de vous dire si cruement la verite.
Je ne suis qu’un homme avec une putain de morale et des principes a la con :
j’ai dormi seul avec mon desespoir.