La vie des uns, l’avis des autres

Hier matin, alors que je dejeunais sur une jolie terasse avec vue sur la jungle. Un petit trublion est venu pertuber la tranquilite de l’instant.

Il s’agit d’un superbe perroquet bleu et jaune qui a debarque du toit, s’est pendu la tete en bas en s’accrochant a la goutiere. Moi ce spectacle m’a plutot emerveille mais apparemment ca n’est pas le cas des locaux car le serveur l’a chasse en ralant a coup de torchon, et m’a presente des excuses pour cette intrusion.

Notre ami bleute s’en est donc alle en courant sur le toit, d’un pas pas vraiment svelte, sans doute chercher quelque bouffe sur une terasse plus accueillante.

Ah, ils sont loin les chats de goutieres.

Juste une info qui me fait rire et que m´a transmise
un acrobate. A faire suivre.

Et oui, les taxis ne manquent pas au Pérou,
et comme dans beaucoup de pays, ils sont jaunes et noirs.
Du coup, vers la frontière du Chili c´est comme ça qu´on
appelle les fausses blondes.

Ajout du calendrier.
Je ne trouve pas ça très utile, mais par contre
c´est joli.

Et voila, bientôt une semaine que je suis à Tarapoto,
la ville à l´orée de la jungle.
Quelques premières impressions s´impose.
Ici, on est vraiment près de la jungle, je m´en suis rendu compte
en allant marcher à une petite 1/2 heures du centre où je vais
travailler. Plus moyen d´avancer en voiture. La ballade se continue
à pied, sur un petit chemin au milieu des arbres. Et puis la taille
des instectes aussi est un bon indice. Du cafard de la taille d´une
petite main, des sauterelles grosses comme des colibris.
Je vais pouvoir faire de la photo d´insectes sans même avoir à faire
de la macro.
Il fait chaud aussi, et ça a beau être la saison des pluies (je
croise les doigts car pour l´instant ca va), le soleil est
encore suffisamment présent pour rendre les corps moites.

Parlons en donc de ces corps. Bronzés à souhait.

Les hommes sont bien batis, proches de la terre qu´ils
doivent tous travailler ou avoir travaillé. Ils ont de
beaux corps athlétiques et fort, ce qui contraste pas
mal avec le reste du pays où on voit de tous mais pas mal
de bedonnant.

Et les femmes …
On m´avait dit, les femmes sont belles et chaudes à Tarapoto.
Pour ce qui est de la beauté, on ne m´avais pas menti. Pour ce
qui est de la chaleur, je n´ai pas touché, mais effectivement
il est rare de voir sur une femme plus d´habit que de peau.
Et là encore, ça contraste bien avec le reste du pays, surtout
la sierra, car les femmes ont de beaux corps, élancés, fins et
trop souvent bien formés.

Aye aye aye, dur d´être un Gilou qui doit s´en tenir à l´abstinence
thérapeutique dans ces conditions. Enfin c´est peut être mieux
comme ça (le singe vert Rémi).

Je vais quand même essayer d´illustrer mes dires en photos.

A suivre donc.

En fan de cyclisme que je suis, j’aimerai dédier ces quelques lignes au magnifique Marco Pantani dit “el Elephantino volante”.
Marco, tu m’as fait rêvé ce jour de juillet où tu t’es envolé, sous le vent et la pluie, déposant sur un morceau de bitume le fier et ombrageux allemand (Ian), victime d’une fringale, trop lourd pour supporter ton ascension vertigineuse.
Oui, j’ai vibré, quand atteint d’une bronchite toute la semaine, tu as battu le record de la montée de l’Alpe d’Huez toutes ailes dehors. Tu seras sans doute le dernier des rapaces des hauteurs à gagner un Tour qui est désormais dévolu aux machines puissantes (qui s’abreuvent à l’essence sans plomb) et refusé aux oiseaux aux plumes affutées.
Pour nous, fanatiques des grimpeurs plumés, ta dernière échappée reste la plus dure et la plus triste.
Et de là haut, salue Ocaña, Coppi, Gaul, Simpson, Anquetil et tous ceux qui connaissaient la souffrance de grimper au sommet par l’unique puissance de leurs ailes.

Allez c´est parti, premier post dans le b2,
je voudrais bien voir comment marche ce truc à fond ….

C´est tout pour l´instant,

Gilouzzz