Archive for September, 2004

Johan Travolta

Friday, September 10th, 2004

Dance with me tonight

En fait, ce site me rend tout déprimé…Je suis allé sur la page Eurodance et là, flash-back gigantesque 15 Juin 1994 - 16 Juin 1997, Johan, roi du Dance-floor. Cette part obscure (forcément sorties en boite et fêtes en tous genres se déroulaient la nuit) de mon existence n’en est pas moins importante. Sous mes dehors d’amateur de rock indé abonné aux inrockuptibles à la même époque, se cachait un danseur qui mettait vite fait au rencard tous les branleurs qui s’aventurait à moins de 4 mètres de lui sur la
piste et ce sur n’importe quel style( Funk, rap, disco, italodance, new-wave,eurodance, techno). Ma dernière prestation “officielle” dans une grosse boîte (”le point de vue” à Laz dans la campagne finistérienne) eu lieu le 16 juin 1997, le jour de mes vingt ans où je décidai de tourner la page. Ce soir resta mémorable, lorsque j’entrai sur la piste veste sans manche adidas sur t-shirt blanc, coupe demi-lascard (court sur les côtés un peu plus sur le haut divisé par une raie au milieu, visage net et rasé de près, jean large et bas, chausettes blanches, baskets basses décathlon vertes), deux groupes de filles avaient salué mon arrivée (et celle de mon comparse mais je savais que c’était pour moi) par maints sifflets et “Ho la la, t’as vu qui arrive!!”, “Ca c’est du bon” (oui, bon, c’est la campagne aussi, faut pas trop leur en demander). Le reste fut du grand art: dance, dance, dance (sur tous les styles, sur tous les rythmes), et je collai une dernière fois une raclée à tous les branleurs du coin!! Je fus plusieurs fois acclamé au cours de la soirée. J’en profitai aussi pour finir ma carrière sur une bonne note lorsque succombait à mes déhanchements survoltés et autres moulinets de bras sensuels, une très jolie apprenti-infirmière de 18 ans qui venait de Morlaix (allez savoir comment je m’en rappelle, aucune idée de son prénom par contre) et qui avait une tête de plus que moi (ce qui est relativement simple à faire, me direz-vous aussi).

A cinq heures du matin, je franchissai la porte de sortie le coeur gros, je savais déjà que je ne reviendrai plus, une page se tournait et la vingtaine s’ouvrait là, dans un petit matin brumeux de printemps, au find fond de la Bretagne.
Yo

PS: bizarrement, la discothèque a brûlé entièrement quatre jours plus tard. Il ne reste rien du grand danseur, même le plancher qui l’a vu sacrer a disparu dans une dernière fumée blanche…Mais ce n’était pas pour les stroboscopes cette fois-ci.

Je veux passer à la télé

Tuesday, September 7th, 2004

une soirée comme les autres, je fais un peu de musique, et je fais une pause pour manger et mets France inter histoire d’entendre quelquechose qui ne va pas me bloquer la digestion. Une émission avec Jean Louis Murat, j’ai rien contre lui, j’ai rien pour non plus.
Et bien pourtant, il m’a bien fait marrer ce soir. Il a parlé un peu de son album, promo oblige mais ce n’était pas sa motivation principale, qui tournait plus autour des petites chanteuses qu’il a découvert, une certraine Camille, éfrontée, et une Jennifer, américaine. Et puis d’un seul coup, il s’est énervé et c’est mis à raler plus que Lihoreau après ces auditions, en s’emportant sur le manque d’émition musicale sur le service public. Il s’en pris à Stéphane Bern, entre autre, dans une longue tirade :
…”C’est même pas dans la gueule mais dans le cul que j’aurai du lui mettre mon poing à cet enculé, c’est tout ce qu’il mérite …” pour finir son speech sur un triste constat
“… et là je fais de la promo à la radio pour vendre 4 albums, toucher mon RMI faire des concerts devant 50 personnes , merde, je veux une vraie émission musicale sur le service public, je veux faire de la promo à la télé…” et le présentateur de conclure sur ” et bien je ne manquerai pas votre prochain passage à la télé”.
J’en souris encore, c’était aussi long que bon. J’aime la Fréquence non Modérée

Et pendant ce temps là en Russie, Poutine privilégie la thèse du terrorisme international devant que l’attentat tchétchène … ce qui nous fait à la une de Charlie un dessin de Poutine “300 morts, la prochaine fois on fera mieux”.

Vive le footbal moderne.

Gilou, radiophile grande onde
PS: j’ai mis le passage à la radio … Vas y Jean Louis! (le meilleur est à environ 2:50)

Le Bien vs. le Male

Wednesday, September 1st, 2004

Les differences culturelles entre deux pays sont souvent surprenantes. Tous les jours, j’apprends de nouveaux us et coutumes de mon pays hote et en general, je demande a ma famille d’accueil de m’expliquer ce qu’est Gmbh a cote des noms de societe (SARL), ou pourquoi il y a des animaux en terre cuite sur le toit des maisons d’Emmendingen (ville voisine). Question a laquelle je n’ai pas eu de reponse, a part la vanne habituelle : ce doit etre des francais parce que les allemands ne font pas ca ! Ah ouais ? et les attentats “sandales-chaussettes” ca ne les gene pas les allemands, non plus ?
Cependant, il reste un mystere qui m’intrigue tous les jours un peu plus et j’aimerais en connaitre les implications dans la vie quotidienne : le sexe. “Lequel ?” allez-vous me demander. la n’est pas la question, le mot sexe en allemand ca se dit der Geschlecht, etonnant non ?
Les plus “schleux-compliant” d’entre vous auront de suite note la profonde (si vous passez l’expression) liaison avec l’adjectif schlechte qui, comme chacun sait, signifie mauvais, mal.
De la a dire que les allemandes font mal l’amour il n’y a qu’un pas que je ne franchirais pas, je m’interroge plutot sur l’implication inconsciente de cette signification sous-jacente.
En caricaturant, le sexe dans notre culture judeo-chretienne est plutot vu comme quelque chose de mal (sauf dans la position autorisee, avec le materiel autorise, le sexe oppose, et dans les liens sacres de l’union solennelle), les allemands (plutot protestants) eux l’ont directement nomme mal, comme s’ils acceptaient directement sa nature charnelle.

Se faire mal ou se faire du bien ?

Ceci explique peut etre l’ouverture d’esprit au niveau sexuel en allemagne (et je sais que certains d’entre vous en ont ete victimes a l’insu de leur plein gre).
Je comprends beaucoup mieux les interrogations de ce bon vieux Sigmund qui reliait tout au sexe (donc au mal ?). Malgre cela, je continue a m’interroger sans avoir vraiment de reponse. J’essaye simplement de melanger mes differences culturelles avec celles de Lady D.
Une maxime pour finir : Il n’y a pas de mal a se faire du bien.

Chet’s speech

Wednesday, September 1st, 2004

Une petite dédicace à tous les pussy lover!.
Et merci à Tarantino.